Neil McInroy, dirigeant du "Centre for Local Economic Strategies (CLES)", nous explique dans son billet d'opinion dans The Guardian : "UK cities should work for the people who live in them, not for distant shareholders", comment les villes du R-U sont devenues des endroits d'extraction de richesses qui sont ensuite canalisées vers des sociétés financières d'investissement et leurs actionnaires. Les centres urbains sont organisés pour concentrer la croissance économique, obligeant les habitants à se déplacer vers l'extérieur de la ville tant les prix de l'immobilier flambent, érodant ainsi la culture urbaine.
"This is what our cities have become – cathedrals of steel and glass, towering over a country riven with inequalities and growing pockets of poverty."
Voici ce que nos villes sont devenus - des cathédrales d'acier et de verre, dominant un pays pétrie d'inégalités et de zones de pauvreté croissantes.
La période actuelle pourrait, selon lui, représenter une formidable opportunité pour rendre ces villes fantômes à leurs habitants. La pandémie a forcé l'arrêt brutal du rouleau compresseur financier dans les villes et dévoilé une économie plus locale et redistributive. Neil McInroy enjoint le Royaume Uni a saisir cette opportunité pour travailler sur le "community wealth building" (création de richesse collective locale), un système économique de "predistribution" (répartition anticipée) mettant le focus sur les petites entreprises locales, les coopératives, les banques locales, les achats public locaux... permettant aux richesses de rester dans l'aire géographique et les empêchant ainsi d'aller dans les poches d'actionnaires invisibles et lointains.
Voici son article en anglais ICI
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